Les calculs de "l'euro alimentaire" montrent qu'en se diffusant de proche en proche dans toute l'économie, 100 € de dépense alimentaire nationale génèrent 61,7 € de valeur ajoutée, c'est-à-dire de rémunération brute du travail et du capital, dont 8,4 € dans l'agriculture française et 53,3 € dans les autres branches, principalement le commerce, les services et les IAA. Il s'y ajoute 28 € d'importations et 9,3 € de taxes (résultats 2011).
La part de l'agriculture résulte structurellement du caractère de plus en plus transformé des aliments et de la croissance de leur contenu en services et activités de commerce.
Mais d'une année sur l'autre, le partage est déterminé par le rapport des prix entre l'agriculture et ses intrants.
En termes de production, et non plus de valeur ajoutée, la satisfaction de 100 € de demande alimentaire nationale nécessite 20,2 € de produits agricoles français (toujours en 2011).
Globalement, la demande alimentaire domestique génère près de 2 millions d'emplois en France, dont un peu moins de 400 000 dans l'agriculture.