Filières: Multi filières - Région: France

Au moyen de calculs réalisés sur les tableaux des entrées-sorties de la comptabilité nationale, le montant de la consommation alimentaire en France est décomposé en importations, taxes sur les produits et valeurs ajoutées des différentes branches.
A partir des valeurs ajoutées, est ainsi évalué l’ensemble des rémunérations (salaires, excédent brut d’exploitation) induites dans les différentes branches de l’économie nationale par les dépenses alimentaires ; les importations et les taxes s’interprétant comme des « rémunérations de l’étranger et de l’Etat ».
Les résultats font apparaître la part relativement faible de l’agriculture dans la répartition de la valeur ajoutée induite par la demande alimentaire, et le poids plus conséquent des services et du commerce.
Ainsi, sur 100 € de dépenses alimentaires en 2009, la valeur ajoutée induite dans la branche agricole est de 6,8 €, celles des services et du commerce, respectivement de 18,5 € et 21,3°€.
Les importations représentent le quart de « l’euro alimentaire » en 2009, avec 12,4 € pour les importations en produits alimentaires et 12,6 € pour celles en intrants.
Le poids de chaque branche dans « l’euro alimentaire » dépend d’une part des coefficients techniques liant les consommations intermédiaires en produits de cette branche avec les produits finals et intermédiaires intervenant dans la production et la distribution de biens alimentaires, et d’autre part, du taux de valeur ajoutée de la branche.
A cet égard, la baisse des prix agricoles déterminée par les réformes de la PAC depuis 1992 explique une part de la tendance à la diminution, constatée ici de 1995 à 2009, de la valeur ajoutée induite dans cette branche par la consommation alimentaire. En 2007 et 2008, les hausses des matières premières, dont les produits agricoles, ont, selon les années, des effets différents sur la part de l’agriculture dans le partage de « l’euro alimentaire » : favorable à l’agriculture en 2007, le « ciseau des prix » lui devient défavorable en 2008. Le recul de la valeur ajoutée agricole dans « l’euro alimentaire » s’accentue en 2009 sous l’effet d’un nouveau reflux des prix agricoles.
A ces effets « prix » sur la structure de « l’euro alimentaire » s’ajoutent des évolutions plus structurelles dans la formation de la valeur de l’alimentation, notamment l’incorporation croissante de services. Celle-ci s’opère non seulement dans la filière agroalimentaire mais aussi dans l’ensemble des branches (autres industries, commerce, transport, services eux-mêmes) dont une partie des produits, incorporant des services (intérim, publicité, marketing, services bancaires et d’assurance…), intervient en consommations intermédiaires à différents niveaux de la formation de la valeur des biens alimentaires.

Auteur: BOYER Philippe ; BUTAULT Jean-Pierre - Source: Autres - Date de parution: 09/01/2013 - Date de mise en ligne: 09/01/2013 - Editeur: FranceAgriMer - Ouvrage: La Lettre de l'OBSERVATOIRE de la formation des prix et des marges des produits alimentaires n°2 janvier 2013 6 pages

Filières: Fruits et légumes, Multi filières, Pain, Pâtes alimentaires, Porc - jambon, Porc frais, Produits de la pêche et de l'aquaculture, Produits laitiers, Viande bovine, Viande ovine, Viande porcine, Volailles - Région: France

Synthèses par filière : résultats essentiels par filière, dans leurs évolutions annuelles.

Introduction de Philippe Chalmin, Président de l’observatoire : données-clés du rapport.

Comptes par rayon dans la grande distribution : description plus détaillée de la méthode mis en œuvre en 2013, améliorée par rapport à 2012, synthèse des résultats.

Présentation complète de la formation des prix au détail et des coûts à chaque stade pour les filières fruits et légumes, produits laitiers (dont fromages de chèvre et de brebis), viandes bovines, ovines, porcines et de volailles, pain et pâtes alimentaires, produits de la pêche et de l’aquaculture.

Approche l’approche macroéconomique de la répartition de la valeur ajoutée induite dans l’économie par la consommation alimentaire : comparaison des « euros alimentaires » des Etats membres de l’Union européenne.

Auteur:  - Source: Autres - Date de parution: 01/01/2013 - Date de mise en ligne: 07/05/2014 - Editeur: FranceAgriMer - Ouvrage: Rapport

Filières: Fruits et légumes, Multi filières, Porc - jambon, Porc frais, Produits laitiers, Viande bovine, Viande ovine, Viande porcine, Volailles - Région: France

Présentation PPT.
Article : https://observatoire-prixmarges-recette.franceagrimer.fr/Lists/Liste%20d...

Effectuée dans le cadre de l’Observatoire des prix et des marges des produits alimentaires, l’étude met en oeuvre une méthode inspirée par les travaux de l’USDA sur le « food dollar » aux Etats-Unis. A partir de relations établies par Leontief, cette méthode consiste à décomposer le montant de la consommation alimentaire en importations, taxes et valeurs ajoutées des différentes branches. Elle est appliquée aux TES sur la France de 1995 à 2007, publiés par Eurostat, pour la consommation alimentaire à domicile, hors tabac. Les résultats font apparaître des tendances lentes mais lourdes dans l’évolution des composantes de l’euro alimentaire. La part des importations directes (en produits finals) et indirectes (en consommations intermédiaires) augmente et passe de 23 à 26% entre 1995 et 2007 dans le montant de la consommation alimentaire et, les taxes restant stables (autour de 10%), la part des valeurs ajoutées générées dans les branches, qui sert à rémunérer les facteurs primaires
(salaires et EBE des entreprises) diminue d’un même niveau (67% en 1995 et 64% en 2007). Compte tenu des baisses des prix à la production, la part de la valeur ajoutée de l’agriculture et de la pêche baisse de 12 à 8% entre 1995 et 2005 et la remontée des prix en 2006 et 2007 ne la porte qu’à un niveau légèrement supérieur à 9%. La régression de la part de la valeur ajoutée des IAA apparaît quasiment linéaire (12,25% en 1995 et 10,5% en 2007), tout comme d’ailleurs la part des autres industries, celle des transports restant stable. La part de la valeur ajoutée du commerce apparaît plus variable selon les contextes mais son niveau apparaît équivalent en 1995 et 2007 (20%). La part de la valeur ajoutée des services passe par contre de 15 à 19%. La décomposition de l’euro alimentaire continue ainsi à évoluer sous des effets « prix » mais une part de son évolution tient à des transformations plus profondes sur les modes de production et de consommation des produits alimentaires. Ces éléments ne doivent pas être oubliés dans les débats actuels sur la formation des prix alimentaires, que ce soit sur la mise en place de la contractualisation entre producteurs et l’aval que sur les possibilités de développement de l’agriculture de proximité.

Auteur: Jean-Pierre BUTAULT, Philippe BOYER - Source: Autres - Date de parution: 14/12/2012 - Date de mise en ligne: 19/12/2012 - Editeur: INRA - FranceAgriMer - Ouvrage: Présentation de la communication aux 6 èmes Journées de recherches en sciences sociales ; INRA – SFER – CIRAD Toulouse, décembre 2012.

Filières: Multi filières - Région: France

Effectuée dans le cadre de l’Observatoire des prix et des marges des produits alimentaires, l’étude met en oeuvre une méthode inspirée par les travaux de l’USDA sur le « food dollar » aux Etats-Unis. A partir de relations établies par Leontief, cette méthode consiste à décomposer le montant de la consommation alimentaire en importations, taxes et valeurs ajoutées des différentes branches. Elle est appliquée aux TES sur la France de 1995 à 2007, publiés par Eurostat, pour la consommation alimentaire à domicile, hors tabac. Les résultats font apparaître des tendances lentes mais lourdes dans l’évolution des composantes de l’euro alimentaire. La part des importations directes (en produits finals) et indirectes (en consommations intermédiaires) augmente et passe de 23 à 26% entre 1995 et 2007 dans le montant de la consommation alimentaire et, les taxes restant stables (autour de 10%), la part des valeurs ajoutées générées dans les branches, qui sert à rémunérer les facteurs primaires
(salaires et EBE des entreprises) diminue d’un même niveau (67% en 1995 et 64% en 2007). Compte tenu des baisses des prix à la production, la part de la valeur ajoutée de l’agriculture et de la pêche baisse de 12 à 8% entre 1995 et 2005 et la remontée des prix en 2006 et 2007 ne la porte qu’à un niveau légèrement supérieur à 9%. La régression de la part de la valeur ajoutée des IAA apparaît quasiment linéaire (12,25% en 1995 et 10,5% en 2007), tout comme d’ailleurs la part des autres industries, celle des transports restant stable. La part de la valeur ajoutée du commerce apparaît plus variable selon les contextes mais son niveau apparaît équivalent en 1995 et 2007 (20%). La part de la valeur ajoutée des services passe par contre de 15 à 19%. La décomposition de l’euro alimentaire continue ainsi à évoluer sous des effets « prix » mais une part de son évolution tient à des transformations plus profondes sur les modes de production et de consommation des produits alimentaires. Ces éléments ne doivent pas être oubliés dans les débats actuels sur la formation des prix alimentaires, que ce soit sur la mise en place de la contractualisation entre producteurs et l’aval que sur les possibilités de développement de l’agriculture de proximité.

Auteur: BUTAULT Jean-Pierre, BOYER Philippe - Source: Autres - Date de parution: 14/12/2012 - Date de mise en ligne: 10/01/2013 - Editeur: INRA, FranceAgriMer - Ouvrage: Communication aux 6° journées de la recherche en sciences sociales, SFER, INRA, CIRAD, Toulouse

Filières: Multi filières - Région: France

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Auteur: OFPM - Source: Observatoire - Date de parution: 12/12/2012 - Date de mise en ligne: 19/12/2012 - Editeur: WIKIPEDIA - Ouvrage: Article WIKIPEDIA

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